Y'a pas que Magritte et De Vinci
Burda Museum. Le site internet annonçait Picasso et Pollock. Pas ma tasse de thé (je vous rappelle que pour moi l'art s'est arrêté à De Vinci, avec deux exceptions : Magritte et Hopper) Mais au nom de la Culture (notez la majuscule), je suis mes géniteurs dans ce bâtiment qui me séduit, malgré sa modernité.
Deux artistes exposent. Le premier réalise des sculptures en résine et PVC, des personnages qu'on croirait réels. Interdit de toucher, mais didiou, j'aurais bien aimé. Hyper-réalisme. J'ai bien aimé, sans plus. Amusant.
Le deuxième me rappelle trop Hopper . L'artiste est d'abord photographe, et commence par mettre le tableau en scène. Puis il prend la photo et y peint un personnage, un rayon de soleil.. La middle class US des années 50 n'est pas une anthologie du rire ; ses tableaux dépeignent des scènes parfois glauques, souvent torturées.
Techniquement il est excellent. Il maîtrise le clair obscur comme le Titien.
Esthétiquement il est excellent. Aussi réaliste que Dürer.
Psychologiquement il est excellent. Il génère plus d'interrogations que Magritte. Il interpelle notre inconscient, soulève diverses questions, dont les réponses nous dérangent..
Vous aurez compris que je craque pour cet artiste et que je lui ouvre une place dans mon panthéon personnel.
Gregory CREWDSON, vos oeuvres m'ont autant touchée que celles de Botticelli, Raphael, Léonardo et Donattello (pas les tortues ninja hein !)
http://www.galerie-photo.com/gregory-crewdson.html