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Dans les tiroirs de Fanny

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Dans les tiroirs de Fanny
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7 janvier 2012

Folie gastronomique

Ce matin, en faisant mes courses, j'ai fait une folie. J'ai acheté un truc qui m'a coûté la peau des fesses !

Foie gras ? non. Homard ? non. Caviar ? non plus !

Yahourt !!!!
oui, vous avez bien lu ! certes, j'ai pas fait flamber la cb à la caisse. Mais quand on voit le prix du truc au kilo.... Ca fait cher pour qq bactéries !

2,34 euros pour deux yahourts... La fermière.. Pots en céramique colorée (style porte crayons des crèches et autres haltes garderies), couvercle doré comme "dans le temps".
Folle la fille ? Oui ! Société de consommation de mierda, je me suis dit que pour ce prix là, il devait être vachement bon le yahourt.

Alors j'ai craqué, j'ai acheté. Bon j'avoue que c'est pas du yahourt de marque repère et que côté fermeté/onctuosité, j'ai pas mangé meilleur depuis des lustres. Le parfum de vanille sent même la "vraie" vanille.

Le yahourt est désormais à ranger dans les produits de luxe...

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4 octobre 2011

La vente de gâteaux

Pépette ira à Paris en avril.... pfff pôv Parisiens....

En attendant, fallait faire un gâtal (un gâtal, des gâteaux) pour aujourd'hui. Sa soeur m'avait mailé le truc y'a une bonne semaine déjà. Et hier soir, on était plusieurs à se souvenir qu'il fallait le faire.. sauf qu'on a oublié !

pas grave, je l'ai vite fait ce matin le 4/4, avec des pommes pour faire meilleur. (comme si la demie-livre de beurre ne suffisait pas !!!)

A quatre heures moins le quart, je fais le pied de grue devant le portail.. enfin la navette entre les deux portaux (un portail, des portaux) puisqu'il y a deux cours et que sa copine (miracle je me souviens de son prénom) ne sait pas si elle ira ici ou là-bas.

Moins cinq, Pépette arrive. Elle est d'habitude déjà branchée sur du 20 000 volts, mais là, on dirait qu'en plus elle a des ressorts sous les pieds !
L'instit coupe le gâtal, s'enquiert de ce dont il s'agit (100% naturel mon bon monsieur, c'est pas du bio mais y'a pas d'huile de palme ni de cacahuètes, ni de lait !).

Derrière la table, six marmots qui se disputent le droit de servir, qui un verre de boisson aux fruits fluo, qui un verre de soda caféiné à 300 Kcal le millilitre... punaise, le gâtal est parti en deux temps trois mouvements.
bon, j'avoue que l'une des parts est partie direct dans le stomac de Pépette...

"Maman je peux en manger une part ?
- ben chais pas, t'as des sous ? (smiley avec l'auréole et qui sifflote)
- nan... (smiley qui est limite de fondre en larmes, candidat pour le molière du mélodrame)
- tiens... (smiley de la maman géniale)"

Je lui file un euro.. j'attends encore la monnaie ! UN EURO LA PART DE GÂTEAU !!! De mon temps, c'était un franc ! soit six fois moins ! alors que le gâtal lui, coûte six fois plus...

je sens que ce voyage à Paris va me coûter bonbon..

 

Prochaine vente de gâteaux je fais comme d'autres : j'achète une barre de marbré à 2 euros au superdiscount du coin ! *

 

 

 

 

*même pas vrai, juste pour voir le sourire de Pépette, j'en referai un vrai !

20 septembre 2011

J'ai fait un super rêve

Entendu hier à la sortie de l'école de Mini-Miss : "Han papa, j'ai fait un super rêve !"

Je sais pas de quoi il a rêvé le vermiceau, mais didiou, j'aimerais bien moi aussi me réveiller un matin en me souvenant d'un "super rêve".... un de ceux qui vous accompagnent toute la journée pour vous donner du peps, de la tendresse ou encore vous coller un sourire stupide sur les lèvres....

A croire qu'il n'y a que les enfants qui font de super rêves ? Et nous les adultes, on fait quoi alors ? nos rêves d'enfants ont-ils tous été transformés en réalités pour que nous n'en ayons plus ? ou alors avons-nous perdu cette faculté de faire des "super rêves" ?

J'ai hâte de pouvoir revenir ici et de vous dire : "Han j'ai fait un super rêve !"

18 septembre 2011

"phase terminale"

Un dimanche après midi... je suis en train de vérifier mes barquettes, quand le monsieur arrive. Il se présente... je lui trouve effectivement le look de mes anciens "bénéficiaires" (sa femme m'en avait parlé). Il veut des explications sur la maladie de son épouse... Ce n'est pas à moi de le faire, et de toute manière, je n'ai pas les infos.

En fait, c'est juste une question de terminologie... "phase terminale"... il n'arrivait pas à comprendre, ne voulait pas comprendre... Tout en douceur, j'ai essayé de lui faire dire ces mots, ces horribles mots.... Merci le stage en soins palliatifs pour apprendre à parler avec les familles...

Il faut qu'il se prépare, qu'ils se préparent. et surtout qu'ils trouvent du soutien. tout en sachant qu'on n'est jamais préparé...

Il repart, les épaules alourdies par le poids de la vie.

 

Dans le couloir, une dame. Je n'ai pas eu le temps de finir ma barquette. C'est la fille d'un autre patient qui est en train de sombrer doucement. Sa température descend, il commence à marbrer, il refuse de déglutir, il s'encombre et ne répond plus à nos stimulations.

Le discours n'est pas tout à fait le même. Mais au final le résultat, lui, est le même : une lourde absence...

4 septembre 2011

Fête des Ménétriers

Un dimanche de fin de vacances, ça sent la rentrée scolaire à plein nez pour demain. Et la météo ne prévoit pas un franc soleil radieux, style qui nous ferait croire qu'on est encore en congés. Mais comme Roméo et moi on a la bougeotte, on a décidé d'aller à la fête des Ménétriers à Ribeauvillé.

Ribeau', c'est une des perles de l'Alsace, une ville médiévale comme il n'en reste pas beaucoup. La dernière fois que j'y suis allée, c'était en compagnie d'une copine nimoise. Il avait plu !

La fois d'avant, c'était il y a 15 ans, à la même fête des Ménétriers. Ma copine était enceinte, moi pas encore, mais presque ! Dans le cortège, d'aucuns s'amusaient à faire peur aux filles en leur mettant un rat sous le nez. Et à celles qui ne hurlaient pas (dont moi qui avais fait "yeuuuu" ) ils présentaient une tête de cheval décharnée.

Je portais ce jour là un gilet couleur crème. Il fut constellé de gouttes de sang, autant dire que j'ai pas remis les pieds à cette fête depuis.

Là je me suis dit, allez, ça fait 15 ans cette histoire, vont pas faire le coup à chaque fois. Mais je me suis quand même habillée en sombre ! on ne sait jamais !

Après une petite ballade bien sympa, et un repas délicieux (je vous recommande le resto qui passe sous le beffroi), le défilé commence. On trouve une place "assise" en attendant le cortège. 

CIMG4128

Les chars sont sympas, les costumes et les maquillages très travaillés. (je vous ai dit qu'il pleut des cordes ? non ? ben ça y est, c'est dit !) la musique est un peu forte (les cliques j'en ai ma claque - devinez pourquoi !), mais bon ça fait partie du lot !

Tout à coup, d'un char, déboule un mec les mains pleines de peinture bleue. Et voilà mon Roméo transformé en Schtroumpf ! 
Deux chars suivants, il se fait savonner !
Et enfin, il se fait arroser de farine ! on n'est pas loin du goudron et des plumes ou quoi !

Moi pendant ce temps, je déguste une poire et une tartelette à la confiture de fraise.. ben vi, y'en a qui ont plus de chance que d'autres !
bon allez, j'ai aussi aidé Roméo à se nettoyer un peu ;)

C'est tout de même dommage, on dirait que le but du jeu dans cette fête, c'est de SALIR les spectateurs......
Peut-être que dans 15 ans j'aurai à nouveau envie d'y aller.... 

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23 août 2011

La camionnette du "Glace'mann"

Ici, on n'a jamais parlé de la camionnette du glacier, mais de celle du "glace'mann".  Vous savez le combi Volkswagen, peint en vanille fraise, avec le haut parleur qui diffuse une musique sucrée que tous les gamins du quartier reconnaissent et qui passe dans les rues du quartier.

Tout à l'heure, en allant faire les courses, j'en ai vu une sur la place de la mairie. Je me suis illico replongée 40 ans en arrière, quand j'habitais encore ce quartier de la ville d'I...
J'avais trois ou quatre ans, cinq au grand max.... on habitait haut... au moins au deuxième étage.... (ben vi, à cinq ans, c'est haut !!!) quand la camionnette arrivait, tous les gamins appelaient leur mère au balcon. les pièces pleuvaient. évidemment la mienne "n'entendait" jamais quand je l'appelais. bon on était ric-rac côté finances mais tout de même...

un jour, j'ai crié plus fort que jamais, à moins que ma mère n'avait décidé ce jour là qu'elle me lancerait la fameuse pièce d'un franc (z'imaginez aujourd'hui, la boule de glace à 15 cents ????).

j'étais folle de joie, totalement tourneboulée. et le sourire aux lèvres, j'ai commandé une boule de glace toute verte, pistache.

 

 

 

je devais être réellement tourneboulée car je détestais déjà à l'époque la pistache !

8 août 2011

Jamais la bonne caisse

Caddie plein, liste totalement rayée, une bonne demie heure, yesss ! yapuka passer à la caisse. Et là, cruel dilemme ! laquelle choisir ?

J'opte pour celle-ci, deux messieurs et un caddie... ça pourrait le faire sans trop de soucis... je déballe mes achats.. puis, soudain, temps mort..... y'a un souci on dirait...

la dame derrière moi me dit : je suis toujours à la mauvaise caisse... on papote :
- celle où y'a plus de papier dans la machine à carte bleue ?
-oui, et celle où la dame ne se souvient plus de son code ?
-oui, et aussi quand il ne manque que 5 cents à la monnaie...
- peut-être qu'à nous deux on arrivera à inverser la tendance ?

ben non, le monsieur, il avait oublié de peser ses mirabelles !

fou rire de nous deux, on l'avait zappée celle-là ! bah au moins on aura rigolé. mais on s'est promis de s'éviter aux caisses dorénavant ;)

8 août 2011

WE à la campagne

Roméo habite à la campagne. Encore plus à la campagne que moi. Dans le village où j'ai été à l'école, plus exactement. Ce qui fait que je connais, soit de nom, soit de visage, environ la moitié de la population. Et comme je suis la fille d'une éminente personne dans la vie du village, je suis aussi connue par la moitié de la population. L'autre moitié..... ce qui fait que quand j'y passe, je dis plein de bonjours à des gens que je sais connaître mais que je ne connais pas ! mais bon, chuis une fille polie hein ! et les personnes qui m'accompagnent savent qu'il faut me dire discrètement qui je croise !

 

bref, ce we, fête du village. le st patron est l'occasion pour tout le monde de vider son grenier et de vendre ses puces sur le trottoir. mais aussi de récupérer un bouquet d'épis de blés consacré. et surtout, de revoir plein de monde.

les puces : trois petites souris en céramique. c'est tout ! parce que le panier à fruits à deux euros et l'étagère à 30, eux sont restés sur le trottoir.... et il était déjà tard dans l'après midi. tant pis.
les épis de blé : sont sur mon étagère. chais pas si ça porte vraiment bonheur mais ça fait joli et ça ne mange pas de pain d'y croire ! En plus, en allant les chercher, je suis tombée sur un "vieux" pote de fac, ce qui m'a permis de récupérer son adresse mail et de me taper un chouette délire, comme on faisait déjà à l'époque.
le monde : oh ben vi... serrage de pognes à tout gogo, saluts et bises claquées par des inconnus, et surtout coming-out de Roméo et moi aux potes de la classe.... yeah, sont restés comme des ronds de flans. faut dire qu'après tout ce temps, ils n'y croyaient plus. mais à ce qu'on a pu entendre, sont tout de même très contents pour nous !

on a même poussé jusqu'à l'abbaye, notre Shrewsbury locale. mais il y manque un petit quelque chose, une atmosphère intime qui pousserait au recueillement. les églises claires, moi je m'y fais pas. je ne peux prier que dans une semi-obscurité.

 

mais dans la partie rurale, y'avait aussi les lapins et les poulets des parents de Roméo qu'il fallait nourrir.

ça fait vraiment du bruit un coq le matin ! grr !

 

CIMG4020


Mais c'est vraiment doux un lapin. et c'est mimi tout plein. et ça fait du bruit en croquant le blé et la luzerne. et ça a la trouille... ben vi je suis une inconnue... donc odeurs inconnues (même si je sortais de la douche) et petits nez qui se trémoussent, et bruits inconnus et oreilles qui se tendent en V de la victoire, mais surtout, tout au bord de la cage pour voir.... mais zou, se sont réfugiés au fond de la cage dès que j'ai voulu les caresser... courageux mais pas téméraires :)

 

punaise, c'est bon la vie à la campagne....

 

 

 

Trois semaines plus tard : 

RIP mon pote le coq, tu es dans le congélateur de la maman de Roméo, plumé, vidé et pas prêt à chanter ! :p

19 juillet 2011

Bonjour, je suis la nouvelle infirmière

Bonjour, je suis Stéphanie, la nouvelle infirmière du service...
Purée, ça fait bizarre... tellement bizarre que je me suis trompée à plusieurs reprises et que je me suis présentée comme étudiante...

Gagner la confiance de l'équipe, celle des médecins, celle des patients... où est la "Lettre à ceux qui ne font pas confiance" de Pauline ?
à commencer par ma propre confiance en moi qu'il faut gagner.. et ça c'est pas de la tarte.

Pourtant l'équipe est à mes côtés, disponible et patiente. Je fais de mon mieux, je me donne à 200 %. Et tous ces trucs à vérifier, à ne pas oublier, à signer, à cocher, à joindre... tout ce qui nous faisait tant flipper en tant qu'étudiant, ça devient effectivement un réflexe ! à force de les réécrire cent fois dans les démarches ? ou parce que la responsabilité pèse lourd...

Et il y a toutes ces plaies à panser. La dermatologie c'est pas de la peau de bébé pour tout le monde.. ça peut être moche, puer, faire peur, faire mourir. Mais ce métier que j'ai choisi, il me plaît tant. alors on se concentre sur la plaie, on respire par la bouche, on serre les fesses et on donne de l'amour. On donne de la chaleur, on donne un sourire, on donne du temps pour écouter.. on prend soin ;)

En deux semaines, je me sens bien, d'attaque. Et je commence aussi à faire le deuil de l'USP, peut-être qu'un jour j'y travaillerai, peut-être que je me sentirai très bien en dermato, peut-être que j'irai ailleurs. on verra dans 25 ans....

30 juin 2011

Il n'a pas neigé sur le Lac Majeur

 

Ça faisait des mois qu’on en parlait, ça y est, on l’a fait !

On a visité les îles Borromée sur le Lac Majeur. Un week-end qui m’a fait autant de bien que quinze jours de vacances au Cap d’Agde. Voire même plus !

Moi qui rêvais d’Italie depuis des années, j’ai été comblée. Oui, je suis une femme comblée !

 

Nous sommes donc partis samedi matin, à la fraîche. J’avais embarqué mon châle au crochet à peine terminé, heureusement car lors de la pause avant le Gothard, il faisait un peu frisquet.

 

Délai d’attente devant le Tunnel du Gothard : dix minutes ? Le tunnel, une prouesse architecturale pour l’époque ne mesure pas loin de 17 km. J’ai beau ne pas être particulièrement claustrophobe, j’ai tout de même essayé de ne pas penser aux tonnes de montages qui nous passaient par-dessus la tête. Et j’étais soulagée quand j’ai revu le soleil !

 

Parce que de l’autre côté, (encore la Suisse, mais l’italienne !) il faisait déjà un soleil magnifique ! Devant nous la route défilait, les Alpes aux sommets enneigés se dressaient derrière les paysages presque toscans…

C’est au soleil que nous avons pique-niqué, et j’ai pu tester mon italien en commandant les cafés sur une aire d’autoroute. Et même qu’on a eu ce qu’on pensait vouloir ;-)

 

Et bientôt nous avons pu prendre la sortie d’autoroute et arriver dans Stresa. Là, la chance a continué à nous sourire : une place sur le parking gratuit, à côté d’une Ferrari. L’hôtel n’était pas loin, nous l’avons trouvé rapidement. Là, nous avons été accueillis chaleureusement, notre chambre est coquette, propre et assez spacieuse. Mais nous n’avions pas de temps à perdre, l’île des Pêcheurs nous attendait.

 

Ruelles typiques, straciatella, bain de pieds, filets de pêche pour faire stylé, boutiques de souvenirs…. Tout était magnifique, jusqu’à la petite chapelle aux fresques en cours de rénovation.

 

De retour à l’hôtel pour un peu de repos. On était tous les deux très fatigués, mais on a su se ressourcer ;).

Une petite douche pour se rafraîchir, une jolie jupe et hop, direction la piazza pour une pizza. J’ai là encore pu un peu travailler mon italien. Et ensuite, straciatella supplémentaire (si déjà on a fait le voyage) et longue ballade romantique sous les couleurs du crépuscule…

 

Le lendemain matin, on n’a pas (trop) trainé au lit, le petit déjeuner nous attendait. Et ensuite, les iles Madre et Bella, les deux dernières Borromée.

On s’en est mis plein les mirettes !

D’abord la Madre. Jardin botanique magnifique, immense, avec des paons et d’autres zoziaux, des arbres immenses. Et le palais…. Splendide.

Un panini sur la plage en attendant la navette qui nous emmenait sur la Bella.

Et là….. le délire le plus total. Louis II de Bavière fait figure de petit joueur à côté ! là il n’y avait pas qu’une grotte, mais SIX ! au sous-sol, pour les jours où il faisait trop chaud. Les fenêtres donnaient directement sur le lac, la plage et l’île aux Pêcheurs.

 

Et en fin d’après midi, c’était déjà l’heure du retour. A travers la campagne luxuriante, et toujours les paysages que j’avais tellement envie de peindre… et surtout, de revoir. Avec les filles, pour leur faire partager cette beauté.

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